Lors de notre brainstorming du mois de Novembre, nous avions retenu le week end du 14/15 Janvier pour réunir les « girls » du DSA et passer un week end ensemble à Réallon où a lieu le samedi soir la Nocturne « La Laetitia Roux » que certaines ont envie de courir.
Sept filles répondent à l’appel : les deux Cécile, Fabienne, Frédérique, Séverine, Karo et moi-même. Certains conjoints ayant senti le bon plan ( à leurs risques et périls!) se joignent à la troupe et seront préposés à la trace pendant que nous papotons tranquillement derrière.
Samedi, nous prenons la route tôt, il faut faire tout le tour des Ecrins pour arriver à destination, pas moins de 3h de route. Nous nous arrêtons en chemin à Archinard avec pour objectif la Grande Autane qui selon Cécile est un sommet absolument majeur à ne pas manquer. Nous optons pour un itinéraire en boucle passant par le col de la Rouanette, la longue arête qui mène au sommet et une descente par la face Est. Et effectivement ce tour est majeur avec une arête impressionnante de loin mais finalement peu difficile (surtout avec des gars qui nous font des marches énormes), un panorama à 360° au sommet et une descente dans une face à la pente soutenue offrant du bon ski mais finalement jamais très raide. Bref nous sommes ravies de ce joli tour. Retrouvailles des différents groupes à la voiture autour d’une galette made by Karo : miam !
- Le sommet est encore loin.
- Il pourrait faire moche mais en fait non.
- Les summiteuses!
Mais la journée n’est pas fini pour tout le monde, il nous faut rejoindre Réallon pour participer à La Laetitia Roux. En route, nous sentons la motivation des uns et des autres fléchir et le passage au gite juste avant la course, plus un froid vif, fini de démotiver les plus vaillants. Seuls Karo, Thomas, Matt et moi-même sommes préinscrits ce qui nous évite de nous poser trop de questions et Pascal nous accompagne et trouvera un dossard in extremis, le nombre maximum de coureurs étant largement atteint. Il fait froid et le petit retard pris à l’allumage nous vaudra une bonne caillante sur la ligne de départ. La suite c’est 600m de piste raide à remonter avant de rejoindre la deuxième partie du parcours très esthétique sous les aiguilles de Chabrières. Karo peu motivée pour partir à fond sera mon lièvre pour toute la course, si bien que pour moi ce ne fut vraiment pas une soirée de repos. Une fois arrivés au sommet, nous ne trainons pas et rentrons au gite retrouver tout le monde pour manger et dormir !
Dimanche matin, nous partons ultra-motivés en direction du Mourre-Froid (c’est majeur parait-il) et de son très long vallon d’accès. Au bout d’1.5km de ces bêtises nous faisons demi-tour. Il faut se rendre à l’évidence, ça manque de neige et nous nous débattons déjà avec les vernes, la rivière non gelée à traverser alors que nous n’avons même pas fait le quart du chemin d’accès. Pas démotivés pour autant, nous changeons d’objectif et partons pour la Coupa. Nouveau demi-tour lorsque flémards nous tentons une coupe pour rejoindre l’itinéraire… Il est 11h quand enfin nous attaquons la rando, trop tard pour les pentes chaudes de la Coupa, nous nous contentons donc du col éponyme, non sans avoir perdu quelques âmes en chemin ! C’est ce qu’on appelle une journée loose je crois, mais finalement bien sauvée par ce col en bonne neige.
- Arrivée au col de la Coupa.
Retour au gite, bières, crêpes et il faut penser à rentrer sur Grenoble la tête pleine de belles images!
